T’as fais de longues études et tu ne trouves pas de travail ?
Hello,
Aujourd’hui, je m’adresse aux jeunes actifs en quête d’insertion professionnelle, ou aux diplômés en fin d’études. Notamment ceux qui ont poursuivi leurs études dans le supérieur, et qui ne trouvent aujourd’hui pas d’emploi dans la vie active. Ceux qui ont passé des milliers d’entretiens d’embauche, envoyer des milliers de candidatures, qui ont fait des stages, on tenté la candidature spontanée, commencé des périodes d’essai mais n’ont pas été recrutés, qui ont fait une tonnes de missions d’intérim, bref qui galèrent à obtenir un poste.
Je voulais te dire que je comprends ce que tu vis. Je n’ai pas eu le même parcours, dans la mesure où j’ai fait peu d’études dans l’enseignement supérieur. Mais mon histoire partage des similarités avec la tienne. Je sais que le moment de l’insertion à l’issue d’une formation initiale est difficile pour les jeunes diplômés. Se sentir rejeté par un recruteur, ne pas rentrer dans la bonne case malgré une spécialisation, ça peut être décourageant. Surtout quand tu as lâché de gros frais de scolarité. Mais écoute-moi : n’abandonne pas ton projet professionnel ! Si ces recruteurs n’ont pas vu ta vraie valeur, toi tu la connais.
On est en 2022, tu n’es plus obligé de chercher un emploi dans le même domaine que celui de tes études. Si tu as essayé, longtemps, sans succès, et que tu n’as pas été embauché malgré tes qualifications, c’est que ce marché ́de l’emploi n’est pas bon en ce moment. Ne t’acharne plus : essaye autre chose, tente de te réorienter vers d’autres carrières.
Si ce milieu ne t’ouvre pas ses portes, sens-toi libre d’aller voir ailleurs. La principale raison pour laquelle je te dis ça est qu’il ne faut pas que tu perdes confiance en toi. Surtout pour des jeunes qui ont fait des études supérieures prestigieuses, type Mastère Université Paris, écoles de commerce, Sciences-po et autres instituts, l’échec n’est pas une habitude. Les apprentis (contrat d’apprentissage), ceux qui ont fait de l’alternance et qui ont déjà été en situation professionnelle sont mieux armés. La confiance en soi et dans ses capacités est la clé de la réussite. Si tu la perds, personne ne va venir te la rentre. C’est toi qui en es le maître.
Préserver ton mindset est indispensable. Il faut éviter à tout prix le cercle vicieux de l’échec qui te fragilise. Ta motivation, ton estime de toi, c’est ton trésor le plus précieux dans le milieu professionnel. Le système scolaire, c’est pas la vie professionnelle ! On est pas dans un processus d’admission à une école, ni d’obtention du diplôme. Pas de bulletin de notes, pas de dossier de candidature. Pour l’orientation professionnelle, c’est moins le niveau d’études qui compte, que votre personnalité, le savoir-être.
Oublie le vieux schéma : études, diplômes, CDI dans la même branche. Au XXIe siècle, on change de boulot plusieurs fois dans sa vie. Si cette industrie ne veut pas de toi, arrête de perdre ton temps ! Ses codes ne sont peut-être pas les tiens, ou en tout cas, tu n’y correspond pas en ce moment. Alors, n’aies pas peur d’orienter la démarche différemment pour te lancer vers d’autres parcours professionnels. Il faut chercher d’autres sources de revenus, avec un meilleur taux de réussite.
A travers toi, je parle à la communauté afro-caribéenne. L’entreprenariat est une solution ! Il ne faut pas avoir peur de bifurquer vers l’auto-entreprise. Avec ton projet, tu créer tes codes, tes valeurs, tes expériences professionnelles, tes objectifs.
C’est le choix que j’ai fait car au final, je n’en avais plus de choix. Le salariat me pesait tellement que j’ai cru devenir fou. Alors, je n’ai pas eu un parcours universitaire parfait, mais mon évolution professionnelle c’est moi qui l’ai construite. Des entretiens d’ embauche, je n’en ai pas passé beaucoup ! J’ai dû faire une lettre de motivation…
Aujourd’hui, tu as plusieurs solutions. Tu peux pointer à Pôle Emploi, pour une recherche d’emploi sans garantie de résultats, ou tu peux faire un choix d’orientation plus ambitieux : la professionnalisation de tes compétences.
Il y a beaucoup de nouveaux métiers à explorer avec une forte employabilité, notamment via le digital. Et, tu as des aptitudes pour cela (tous les bacheliers des années 2000 en ont). Tu as un ordinateur, un téléphone et une connexion internet ? Tu as tout ce qu’il faut pour commencer à générer des revenus ! Sers-toi de tes compétences, suis une formation en ligne ! Tu es jeune diplômé et tu as fait de longues études ? Ton profil sera parfait pour faire du soutien scolaire ! Tu es bon en langues ? Tu peux donner des cours ! Tu sais écrire ? Fais de la rédaction de contenus ! Bref partage ton expertise pour la monétiser. Ton cursus, grandes écoles ou pas, ce que tu as appris lors de ta vie étudiante, n’est pas perdu. Pas besoin d’un diplôme d’ingénieur en école d’ingénieurs pour créer un business dans le digital. Fais un bilan de compétences pour comprendre quel métier te convient le mieux.
Tu peux aussi faire du coaching, du conseil, du closing, autant de nouveaux secteurs d’activité, autant de jobs qui sont possible de faire de chez soi. Pense en termes de débouchés pour ce premier emploi dans le monde professionnel.
Tu ne sais pas par où commencer ? Rapproche-toi de notre communauté. Nous avons acquis de l’expérience, cette expérience professionnelle de la réorientation qui te manque encore. Un parcours professionnel, ça se construit surtout avec un mindset fort. Nous sommes là pour conseiller et orienter les jeunes porteurs de projet. L’emploi des jeunes, notamment de la communauté afro-caribéenne, c’est notre priorité.
Tu vas commencer sur le terrain, seul, mais garde la tête haute face aux difficultés. Il faudra travailler dur, mais rester positif. Passer par la case demandeurs d’emploi n’a rien de honteux. Ce qui est dommage, c’est de ne pas saisir cette opportunité que tu as de construire un job à ta mesure. Tu ne te définis pas par un secteur d’activité, ou un entretien d’embauche. Le marché du travail est vaste, tu as toute ta vie professionnelle pour l’explorer.
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